Espagne - Irlande

Dans les rues les Espagnols ont déjà sorti les pétards et feux d'artifice (authentique).

Le vrai débat ici ce n'est pas la recapitalisation des banques mais c'est "vrai 9" ou "faux 9". Visiblement celui-ci va pouvoir durer car Torres et Cesc ont marqué...

Demain compte rendu du match sur ce site......

Qui arrêtera l'Espagne cette année encore ? Soit, l'Irlande est faible, mais on peut déjà préjuger que si l'Espagne doit perdre cet Euro, ce sera aux tirs au but.

Sans compter un Iniesta encore meilleur qu'il y a deux ans

C'est coeur haletant et
short serré que je sors de ma réunion avec les cadres dirigeants de
l'entreprise fameuse pour laquelle je travaille. La scribe et la
responsable RH m'ont fait passé leur numéro de téléphone
lorsqu'elle m'ont vu en short modèle Dino. Ni une, ni deux, ni même
trois, mais douze, oui, douze fois j'essaye de démarrer ma twingo
modèle 2001, laquelle reste muette, vidée, lessivée. Mes chances
d'arriver à temps pour le match s'amenuisent.




N'abandonnant pas, je me
rends, fébrile jusqu'au Tram, lequel est bondé, rempli de femmes
avec des sacs à mains chics et des manières bourgeoises joliment
désuètes. L'effet Hollande et cie, la normalité..




Finalement déprimé, je me
dirige vers le PMU du coin qui coup de bol retransmet le match de
TF1. Les iIbères sont gonflés à bloc et essayent de se faire payer
des tournées pour cause de crise! Après trois tournées de Tapas,
je tombe sur un bruxellois, Michel qui me certifie avoir été à la
coupe du monde 2006 en Allemagne et s'être à l'époque quelque peu
emporté dans ses commentaires que l'éducation et la retenue
m'empêche de répéter ici. Il aurait d'ailleurs rencontré un
certain Christophe C dont RB est, semble t'il familier.




La soirée s'aanonce
chaude, les irlandais se gavent de chant et de Guiness, les espagnols
boivent de la pils rechauffée avec des tapas indigestes. Le match se
prépare, Arsène, CJP et Bixente, la dream team de TF1, est fin
prête, les deux équipes sont dans les starting blocks, la tension
montent, les supporters braillent leurs hymnes respectifs, l'arbitre
se gratte le sommet du crâne.......ça y est c'est le coup d'envoi.




Et là, il y a deux façons
de raconter le match, dire que les espagnols ont dominé de la tête
et des pieds, claqué quatre buts, joué de manière solide et
rapide, vive et inspirée....ou dire que cette équipe irlandaise
était composées peintres et de platriers. Personnellement je n'ai
pas boudé mon plaisir dans ce match à sens unique, combinaisons de
base mais très efficace, des buts, du jeu.........Messieurs qu'on se
le dise et quoique la BAC (Bixente Arsène Christian) en pense,
l'espagne c'est du très lourd. Seul petit bémol, un peu de
fébrilité en phase défensive et trop d'appels/contre-appels
vendangés entre les milieux barcelonais et l'attaquant londonien.




Mais le plus beau fait de
match est ailleurs, à un, deux, trois ou quatre à zéro la
quasi-totalité des supporters de quelque pays que ce soit aurait
déserté la tribune en allant se saouler au pub, mais pas les
irlandais, ils ont chanté quand même malgré tout, jusqu'au bout.
C'était beau à voir, à entendre, un beau moment de cet Euro.
Indiscutablement.

Voilà, c'est ce que j'appelle du compte-rendu, du vrai, du beau. Trophée du meilleur public aux Irlandais et l'Espagne s'annonce officiellement comme l'équipe à battre.